Table des matières
Charisme
J’étais malade et vous m’avez visité
« Il avait semblé nécessaire à Dom Leduc, et même indispensable, que fut créée une Congrégation qui s’occuperait de l’assistance aux malades Pauvres, sans rien leur demander, et qui viendrait leur porter aide et secours chez eux, dans leur taudis ou leur propre foyer. C’est cela qu’ils avaient besoin. Un amour personnel, effectif, qui vienne à leur rencontre au milieu de leur vie et de leur misères familiales, comme une présence rayonnante de Jésus, pauvre lui-même » (Dom Oury)
En s’occupant avant tout de son malade, la Servante des Pauvres cherche à imiter la charité du Christ envers le Pauvre. Mais elle cherche aussi dans le visage de celui qu’elle soigne le visage de Jésus Christ qui a dit : « C’est à moi que vous l’avez fait. » Ainsi, dans un même mouvement, le Christ est à la fois l’objet des soins et le modèle que la Servante des Pauvres doit toujours avoir sous les yeux.
Voilà qui donne une grande unité entre la contemplation et l’action apostolique !
L'amour des pauvres
Les sœurs donnent toujours la préférence aux plus pauvres, aux grand malades et aux mourants ; ces derniers sont entourés d’une particulière sollicitude et de la prière de toutes.
Le service des sœurs auprès des jeunes dans le cadre des patronages vient en rayonnement de cette mission première auprès des malades Pauvres. En effet, la Servante des Pauvres est au service de toute la famille.
Le nom de servante
Ce nom de Servante inclut tout à la fois l’humilité de cette fonction et le dévouement inconditionnel qui y est attaché.
La gratuité
Caractéristique de l’OEuvre des Servantes des Pauvres, oeuvre de miséricorde par excellence, la gratuité revêt deux aspects particuliers :
- La gratuité matérielle : les soeurs ne reçoivent des Pauvres aucune rétribution.
- Le désintéressement : un esprit surnaturel qui cherche seulement à correspondre au bon plaisir du Seigneur, en tout.
La règle de saint Benoît
La Règle de saint Benoît contient à la fois les éléments de la vie contemplative et de la vie active. Ainsi, tous les aspects de la vie des Servantes des Pauvres deviennent l’occasion de chercher Dieu.
Service de Dieu : OPUS DEI
Saint Benoît place l’Opus Dei comme « OEuvre centrale de toute la vie. » La liturgie est un moyen de sanctification et d’apostolat. Toute la vie des Servantes des Pauvres est appelée à être une liturgie, à la fois célébration du culte divin, annonce de l’Evangile et charité en acte, avec son sommet l’Eucharistie.
Service des pauvres et pauvreté
La Règle de Saint Benoît enseigne à n’avoir rien de plus cher que le Christ. Elle enjoint la Servante des Pauvres à offrir généreusement toute sa vie au service des Pauvres. Disponible pour soigner gratuitement et exclusivement les malades Pauvres, les Servantes des Pauvres comptent sur la Providence pour subvenir à leurs besoins. Pour Dom Leduc, gratuité et pauvreté sont interdépendantes, comme les aspects complémentaires d’un même trésor surnaturel.
L'esprit de famille
La vie fraternelle des Servantes des Pauvres se caractérise par cet esprit, dans l’entraide et la serviabilité, la courtoisie, le dévouement et la discrétion, l’humilité, la modestie, la joie, … « en sorte qu’il n’y ait qu’un coeur et qu’une âme, comme il ne doit s’y trouver qu’un seul esprit. » (2 Co 4,6)
Honorer et servir le Seigneur dans les Pauvres
La Sainte Face, clef de voûte du charisme
La Servante des Pauvres recherche et contemple la Face du Sauveur, aussi bien dans le service de la liturgie que dans le service des Pauvres. Là réside la source et le sens de sa consécration.
Contempler Jésus, aussi bien guérissant les malades que souffrant dans la personne des Pauvres, infuse une âme au service. Celui-ci peut alors véritablement être actif, concret et généreux, dynamisé par l’amour des plus Pauvres et des plus malheureux.
Sainte Françoise Romaine, patronne de la congrétation
Mère des Pauvres, sainte Françoise Romaine à vécu en Italie au XIIème siècle. Oblate bénédictine, elle cherchait le Christ avec ardeur et soulageait les malheureux par amour pour le Sauveur.
Elle est vraiment un modèle pour chaque Servante des Pauvres. Modèle de zèle pour la gloire de Dieu, de dévouement pour le salut des âmes, d’humilité et d’obéissance, d’ardente charité pour les Pauvres et les malades dont elle était l’humble servante. Elle était aussi une vraie fille de l’Eglise.
